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L'info au coin de la rue!

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Réminiscence d'un été...

Publié par Chloé sur 14 Mars 2015, 17:53pm

Catégories : #Chloé

...sur les routes du Tour

"Le Tour de France, c'est l'été. L'été qui ne peut pas finir, la chaleur méridienne de juillet. On traverse une France surchauffée, festive, dont le peuple s'égrène au fil des plaines, des villes et des cols. L'osmose entre les hommes et le décor se fait dans une ferveur bon enfant, quelquefois débordée par des hurluberlus surexcités" 

Philippe Delerm

in La Première Gorgée de bière

 

Pourquoi se souvenir du Tour en plein mois de mars, alors que le soleil commence tout juste à pointer ses rayons et que les festivités estivales sont encore bien loin? Peut-être pour tout ça justement, ou bien alors est-ce parce que ce matin, en allumant la radio, j'ai entendu parler du Paris-Nice. Cette course par étapes, instituée en 1930 par Albert Lejeune marque le début de la saison pour tout cycliste - amateur ou non. Elle avait pour but de remettre les coureurs "en selle" et surtout "sur route" avant les grandes compétitions. En conséquence, elle évite les étapes de montagnes dans les Alpes et se contente de suivre la vallée du Rhône. 

L'idée de Lejeune n'avait en fait rien de très sportif: la course devait faire la promotion de deux journaux qu'il dirigeait. L'un était situé à Paris, le Petit Journal, et l'autre à Nice, le Petit Niçois.

Réminiscence d'un été...

Toujours est-il qu'en entendant parler du vélo ce matin, j'ai eu, comme Proust et sa madeleine, une réminiscence de mon été, alors que j'attendais sur les routes de voir passer les coureurs du Tour

Je crois surtout que ce qu'on attend de cette manifestation, c'est l'ambiance particulière qui y règne et qu'on ne retrouve pas vraiment ailleurs. On attend pendant des heures, entassés sur des routes sous le soleil ardent de juillet,  le passage de la fameuse caravanne qui distribue des gadgets inutiles mais dont on ne pourrait pas se passer. Et puis ensuite, on espère pouvoir reconnaître au moins le maillot jaune parmi le flot de coureurs qui défile sous nos yeux. 

Bien sûr, on échoue à tous les coups, mais on aura essayer. 

J'ai connu trois Tours dans ma vie: deux en plaine, dans ma bonne ville de Montargis. Par deux fois, cette petit cité du Loiret était ville d'arrivée-ville départ et quand on a douze ans, on est toujours émerveillé de voir la télévision, la radio, la presse débarquer dans son quotidien. On se sent proche de la France entière quand le Tour passe chez vous. 

  Le trosième, c'était en montagne, à Saint-Lary Soulan. Dans les Pyrénées, la course devient tout de suite plus intéressante: qui va gagner le maillot jaune? Qui va arriver le premier en haut du Tourmalet? Est-ce qu'un Français se détache du peloton? Les coureurs arrivent au compte-goutte et on a peut-être plus le temps d'apprécier leur passage. 

Et on compatit avec leur souffrance aussi. 

En fin de compte, c'était une bonne idée d'allumer la radio ce matin, d'entendre parler du Paris-Nice et de me replonger sur les routes du Tour... 

 

Réminiscence d'un été...
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